- Quitter le filtre
Jean-Louis Domecq
A la fin des années 1940, lassé de ne pas trouver de luminaire adapté à son activité de mécanique générale, Jean-Louis Domecq en dessine un.
Après quelques tâtonnements, le dessin dĂ©finitif est figĂ© en avril 1950. Il correspond parfaitement au cahier des charges fixĂ© : simple, robuste et articulĂ© afin de s'adapter Ă tous les postes de travail.Â
Fort de cette belle invention, Jean-Louis Domecq passera les annĂ©es 1951 et 1952 Ă industrialiser la production. En 1953, il crĂ©e une sociĂ©tĂ© dĂ©diĂ©e Ă la commercialisation de sa lampe et dont les initiales formeront le nom : Ji eL DĂ©.Â
Depuis cette date, cette lampe appelée Standard par les clients, n'a jamais cessé d'être produite et évoluera par toutes les petites touches en fonctions des normes et s'adaptera parfois aux besoins de quelques applications spécifiques.
DĂ©cĂ©dĂ© en 1983, Jean-Louis Domecq ne verra donc pas, dans les annĂ©es 1990, ses successeurs sortir la Standard de son contexte purement industriel. Lampadaire, liseuse, applique murale, toutes parĂ©es de couleurs chatoyantes, la Standard est devenue Loft.Â
Accompagnée de sa fille, la Signal, et de la suspension Augustin, les lampes Jieldé sont reconnues comme étant des icônes de l'art industriel français. Elles sont fabriquées en France, à Lyon, avec les mêmes gestes d'antan ; Toutes les lampes Jieldé sont alors numérotées afin de rester uniques.
Â